Tout le monde dans notre vie
rencontre fortuitement une série de personnes qui nous accompagnent dans ce
voyage et avec qui nous devons nécessairement rapporter.
Certains nous soutiennent,
nous font sourire, ils nous aiment; d'autres nous gênent, ils créent des
problèmes, ils nous voient comme de la fumée dans les yeux.
En tout cas, ils font partie
de nous, de notre histoire personnelle et nous ne pouvons pas nous en passer.
Nous devons vivre avec tout
ce voisin et si possible essayer de l'aimer parce que c'est seulement avec une
attitude positive qu'il est possible de vivre avec sérénité.
Ce livre est dédié à toutes
ces personnes que j'ai rencontrées car sans elles ma vie aurait été plus
insipide.
Une partie a changé
l'histoire, certainement pas pour rendre ma vie plus intéressante pour le
lecteur.
C'était bien avec moi.
Cette histoire a été écrite
pour se souvenir des émotions, pour rappeler à de nombreux visages que l'esprit
ne foule que si vous voulez les récupérer dans les recoins de la mémoire, pour
mettre en lumière de nombreuses histoires qui vous ont été racontées avant-hier
et ne pas oublier les vicissitudes de votre peuple, ses amours, ses envies, ses
amitiés et ses rancunes.
Parfois, il devait forcer la
modestie des sentiments en s'accordant avec eux: renverser quelque chose ou
modifier une réalité difficile à dire pour moi.
J'ai recueilli le témoignage
de la tante Bice, étant donné qu'après sa mort je suis le pater familias à
raconter de nombreuses histoires où réalité et rêve se rencontrent et où il est
difficile de tracer la frontière qui les sépare.
J'ai toujours été fasciné par
les grands conteurs, qu'ils soient écrivains, poètes, peintres ou sculpteurs.
J'aime raconter des histoires
mêlant réalité et fantaisie comme Vittore Carpaccio dans ses toiles.
Peut-être qu'avec la peinture
plutôt qu'avec l'écriture, il est possible de raconter les détails et
d'exprimer les sentiments les plus énigmatiques.
Le pinceau capture les
sensations et décrit minutieusement les détails d'une scène avec une plus
grande immédiateté, donnant au spectateur une vue d'ensemble.
Je ne suis ni maître du
pinceau ni de la machine à écrire mais j'essaie de préserver les souvenirs de
l'oubli et de faire revivre dans la mémoire tous ceux qui m'ont été chers et
qui sont partis.
Cremona 13 .11. 2010
Nicola Centofanti
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